Erythrée
Loin des cimetières de tanks et de bus militaires rouillés, derniers témoins de la guerre entre l’Erythrée et l’Ethiopie, les rues d’Asmara, la capitale érythréenne reprennent vie.
L’hostilité qui perdurait depuis 18 ans entre les deux voisins de la Corne de l’Afrique a été balayée, le 9 juillet, par une réconciliation inattendue qui amorce pour ces anciens ennemis une nouvelle ère.
“Je suis très heureux que cela se soit produit en très peu de temps. Surtout pour nous les jeunes qui avons passé notre temps en tant que soldats, c’est important pour notre pays”, jubile Yared Tekilu, technicien à Asmara.
Cette dernière décennie, tandis que l‘Éthiopie, beaucoup plus peuplée, connaissait un boom économique, son voisin devenait l’un des États les plus fermés de la planète, à l‘économie stagnante et à la liberté très limitée.
Aujourd’hui l‘Érythrée ose rêver de changement.
“On ne peut rien comparer avec la paix. Maintenant, les jeunes peuvent aller d’Erythrée en Ethiopie et aussi d’Ethiopie en Erythrée sans aucun problème”, soutient Angesom Addis Tesfamariam, un habitant d’Asmara.
L‘Érythrée s’est battue pendant trente ans contre l‘Éthiopie, dont elle était une province, avant de chasser les troupes éthiopiennes de son territoire en 1991 et d’accéder à l’indépendance deux ans plus tard. Un deuxième conflit a opposé les deux voisins entre 1998 et 2000, au prix de 80.000 morts.
AFP
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